Comment fonctionne le don d’organes
Selon un récent sondage, seul un Français sur dix connaît les règles entourant le don d’organes. Qui peut donner quoi, dans quelles conditions ? Lefigaro.fr fait le point à l’occasion de la journée nationale consacrée à cette pratique.
• Qui peut donner ?
Le prélèvement est possible à tous les âges . S’il est vrai qu’un cœur sera rarement prélevé chez une personne de plus de 60 ans, ce n’est pas le cas des reins ou du foie qui peuvent l’être sur des sujets bien plus âgés, pouvant aller jusqu’à plus de 80 ans. Selon l’ Agence de biomédecine , 30,5% des reins greffés proviennent de donneurs de plus de 60 ans. C’est la santé «physiologique», autrement dit le bon état du corps, qui compte, et non l’âge du patient.
Quant aux dons d’organes d’enfants, ils sont possibles s’ils sont autorisés par les deux parents. Leur petite taille permettra de greffer un autre enfant.
• Y a-t-il des restrictions en fonction des antécédents médicaux ?
Le prélèvement peut aussi être envisagé sur des donneurs sous traitement médical, ou avec des antécédents médicaux lourds. Ce sont alors les médecins qui jugent de la pertinence du prélèvement, au cas par cas. En Allemagne, par exemple, on accepte les dons d’organes de personnes séropositives, s’ils sont destinés à des patients également séropositifs.
• Peut-on donner un organe de son vivant ?
Il possible de donner un organe lorsque l’on est encore en vie. Dans près de 95% des cas, il s’agit d’un don de rein. Le donneur doit toutefois faire partie de la famille du malade : il doit être un parent, un frère, une sœur, un oncle, une tante, un(e) cousin(e) germain(e), un (e) conjoint (e) ou justifier qu’il/elle vit en concubinage avec le malade depuis au moins deux ans. Le donneur doit aussi être en bonne santé. Il est enfin tenu de passer devant un comité d’experts chargés de vérifier qu’il a bien compris les enjeux et les risques de l’opération, et qu’il n’a pas subi de pressions par son (…) Lire la suite sur Figaro.fr